« […] Faire preuve en toute chose d’une certaine sprezzatura,
qui cache l’art et qui montre que ce que l’on a fait et dit
est venu sans peine et presque sans y penser. »
Cette revue était assurée d’être promptement connue de cinquante ou soixante personnes ;
autant dire beaucoup dans les jours et les nuits que nous vivions, et quand on traitait sereinement de questions
si graves. Mais aussi c’était parce que nous aurions bientôt, dans certains milieux, la réputation d’être des fauteurs de trouble.
Il fallait également considérer que, de cette élite qui allait s’y intéresser, le quart, ou un nombre qui s’en approchait de très près,
était composé de gens qui ne s’employaient à rien, ou seulement à échapper aux menaces, aux désastres, aux promesses du pouvoir,
et les trois autres quarts de gens qui s’obstineraient à faire tout le contraire. Ayant ainsi à tenir compte de lecteurs assez
attentifs et diversement influents, nous nous devions évidemment de parler en toute liberté. Nous devions surtout prendre garde
à parler un langage intraduisible dans certaines langues.
Le malheur de ce temps et le bonheur des nôtres nous obligeaient donc à écrire, ancora una volta, d’une façon nouvelle.
Livraisons
N° 1 – Guerres irrégulières
N° 2 – Servitudes abandonnées
N° 3 – Virginal Tempo
N° 4 – Ardor
N° 5 – À l’oreille
N° 6 – L’Économie des événements
Compléments
Historique
Chronologie des parutions et événements liés à la revue
Index par auteur
Index des articles par auteur ou traducteur
Parutions des auteurs
Parutions des animateurs de la revue jusqu'à l'achèvement de celle-ci
Commande
Il est toujours possible de commander quelques numéros...